Les députés ont définitivement adopté, ce mardi 9 avril, le projet de loi "visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires et à améliorer l'accompagnement des victimes". En raison d'un désaccord persistant avec le Sénat, l'Assemblée a eu le dernier mot, comme le prévoit la procédure législative. Au cœur des débats depuis que le texte a entamé son parcours au Parlement, il y a cinq mois, l'article 4 - qui instaure un délit de provocation à l'abandon ou à l'abstention de soins - a été validé dans une version retravaillée par rapport au texte initial.